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L'histoire de notre école

L'école de Peinture de Poto-Poto(EPPP), créée en 1951, a totalisé soixante-treize ans d'existence en 2024.

A l'échelle de la vie humaine, c'est un âge de la raison, donc une excellente opportunité pour nous de saluer sa trajectoire et sa solidité qui l'inscrivent sur la liste des monuments culturels et historiques de la République du Congo.

Les périodes de l'histoire créative

L’école de peinture de Poto-Poto, fondée dans les années 1940 en Afrique Equatoriale Française, est un moment clé de la peinture congolaise. Créée par Pierre Lods en 1950 à Poto-Poto, le « Centre d’arts africains » se distingue par son style « mickeys », caractérisé par des silhouettes dansantes simplifiées. Bien que le centre n’ait ni cours théoriques ni règlement, et que le style ne corresponde pas entièrement à l’idée d’un art purement africain promue par Lods, il a grandement contribué à la renommée internationale de la peinture congolaise.
Après l’indépendance du Congo, le Centre d’arts africains devint l’école de peinture de Poto-Poto, continuant de former des artistes. En 1961, Pierre Lods partit pour Dakar, et Nicolas Ondongo prit la direction, créant une coopérative. L’école a reçu de nombreuses distinctions et a été reconnue comme patrimoine artistique en 1970. Elle a également obtenu des subventions et participé à des expositions internationales. En 1999, l’école fut réhabilitée après les conflits de 1997-1998.
Au début du 21e siècle, l’école de peinture de Poto-Poto a connu une période de renouveau avec de nouvelles vocations artistiques, expositions internationales et visites de personnalités. Des artistes de l’école ont reçu de nombreux prix et distinctions, notamment Jacques Iloki et Sylvestre Mangouandza. En 2020, l’école a été honorée par la visite d’Audrey Azoulay, Directrice Générale de l’UNESCO.
L’école de peinture de Poto-Poto a célébré ses 40e et 60e anniversaires en 1991 et 2011. Pour les 40 ans, aucun artiste n’a été primé, seuls des danseurs traditionnels ont été récompensés. Lors des 60 ans, deux cérémonies ont eu lieu, soutenues par « Les Dépêches de Brazzaville » et le ministre Jean-Claude Gakosso. Malgré des contraintes financières, une exposition a été organisée et des diplômes d’honneur ont été remis aux artistes.

Lancement de notre plateforme E-commerce

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